dimanche 17 septembre 2017

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Les Mortes-Eaux

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Hello, 

j'espère que vous allez bien. En ce qui me concerne, je suis en congé, et le temps n'étant pas de la partie, j'en profite pour bouquiner sous un bon plaid accompagnée d'une tasse de thé, c'est pourquoi je reviens pour vous partager ma dernière lecture : "Les Mortes-Eaux" d'Andrew Michael Hurley.

Résumé

Angleterre, années soixante-dix. Comme tous les ans au moment des vacances de Pâques, la famille Smith part en pèlerinage avec quelques membres de sa paroisse. Ils se rendent dans une vieille bâtisse sinistre en bord de mer, sous la houlette d'un prêtre, le père Wilfred. Les Smith, des gens très pieux, espèrent en venant là obtenir la guérison de leur aîné, Andrew, déficient mental. Andrew, lui, part explorer les environs du sanctuaire avec son jeune frère. Au cours de leurs escapades, ils font la connaissance des villageois, qui ne cachent pas leur hostilité à l'égard des pèlerins et semblent se livrer à d'obscures activités nocturnes, sortes de rites païens censés guérir les malades.











C'est clairement la couverture, que je trouvais bien creepy, qui m'a donné envie de lire ce livre, et particulièrement la mention apposée de Stephen King qui annonçait "Les Mortes-Eaux n'est pas seulement un bon livre, c'est un grand livre. Un roman incroyable."

Avant d'ouvrir ce bouquin, je m'attendais à une ambiance assez lourde empreinte de mysticisme, avec pourquoi pas un peu de surnaturel. L'ai-je trouvée ? Je vous donne mon avis sans tarder.

Mon avis garanti sans spoil

J'ai vraiment eu du mal à distinguer les personnages au début du livre, car ils sont tour a tour appelés par leurs surnoms,noms de familles ou encore prénoms, rien n'est expliqué de sorte que vous devez le déduire tout seul, par exemple la mère du narrateur s’appelle tour à tour Momon, Mrs Smith ou encore Esther. Au passage, vous aurez du déduire que la narrateur parle de sa mère.

Je pense qu'il m'a fallu parcourir au moins trois chapitres du livre pour arriver à en distinguer les personnages.

De même, bien que le récit soit raconté à la première personne, il m'est arrivé de parcourir les premières pages de certains chapitres en me demandant si le narrateur n'avait pas changé parce que je ne comprenais plus trop de qui on parlait.
L'auteur change régulièrement d'époque au fil du livre, ce qui n'a pas non plus aidé à ma compréhension.

Pour en revenir aux personnages, je ne suis pas réellement parvenue à m'y attacher au groupe de pélerins, excepté pour les deux enfants et le père Bernard. Pire, j'en suis vraiment venue à en détester certains, dont la fameuse "Momon" extrêmement dirigiste et antipathique à mon sens.

Pour en venir à l'histoire en elle-même j'ai trouvé le livre assez long et globalement assez ennuyeux. Le livre raconte surtout l'histoire des pèlerins lorsqu'ils sont dans la maison, c'est par conséquent fort descriptif, et le récit manque pas mal de rythme à mon avis. Il ne se passe pas grand chose en terme d'action, c'est plus une succession de dialogues sur la foi. A certains moments, les pèlerins sont confrontés aux villageois, j'y ai ressenti une certaine tension, mais elle est retombée vraiment très très vite. J'ai trouvé que le coté "rencontres avec les villageois" n'était pas assez exploité. Au final j'ai trouvé qu'il ne se passait vraiment pas grand chose, excepté dans les trois ou quatre derniers chapitres.

J'ai vraiment lutté pour le terminer, en me disant qu'il se passerait peut-être vraiment quelque chose à la fin, mais le final ne m'a pas vraiment satisfaite, je l'ai trouvé limité bâclé car on n'explique pas vraiment les choses et le livre ne répond pas vraiment aux questions que l'on aurait pu se poser ( par exemple ce qu'il est vraiment arrivé au père Wilfred).

Je vous laisse deux citations qui, je trouve, résument assez bien le livre:

 -"Il se passait tellement peu de choses sur l’île que les souvenirs duraient aussi longtemps que les hivers sauvages par lesquels débutaient presque toutes les histoires du Père Bernard."

- "Cela n'a rien à voir avec vous, mon père, poursuivit Mrs Belderboss. J'ai le sentiment que c'était plutôt notre faute, car nous vous avons demandé de prendre en main trop de choses et trop vite. En fait, être prêtre, c'est comme n'importe quoi d'autre. Ça prend du temps de faire les choses correctement, n'est-ce pas, Esther?"

Enfin vous l'aurez compris, ce n'est clairement pas ma lecture de l'année, comme je vous l'ai dis, j'ai vraiment lutté pour arriver à la fin. Je n'ai pas trouvé l'ambiance que je cherchais dans ce livre.
Honnêtement, je n'ai presque rien appris de plus dans ma lecture que ce que j'avais lu du résumé, mais bon après ce n'est que mon avis, et il n'engage que moi. Ce qui est clair, c'est que je ne me laisserais plus avoir par les effets d'annonce de Stephen King...

Et vous, vous avez lu les Mortes-Eaux ? Vous en avez pensé quoi?

Je vous laisse. Bon dimanche !

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